dimanche 28 décembre 2008

Je viens de terminer... Chaleur du sang, de Irène Némirovsky

Eh ben ben ben... Ce livre est un "beau" reflet de la société... Ces gens qui sont pris comme modèle, ces gens qui font que certains se rabaissent, car ils ne sont pas aussi "bien", parce qu'ils n'ont pas pris le même chemin... Ces modèles de vertue, qui entretiennent ces idées en enfouissant leurs pires démons...
A travers les yeux de Sylvio, un vieil homme, seul, revenu au pays après avoir beaucoup voyagé étant jeune, on retrouve le destin des habitants d'un hameau du centre de la France, dans les années 30 : les vies "bien rangées", bouleversées par les passions amoureuses.
Méfions nous des plansplans et bien pensants...

11 commentaires:

Anonyme a dit…

A propos de la puissance des apparences, et de l'intello-intoxication insidieuse de différences de races, voici un petit passage d'un ouvrage qui en dit long sur le sujet :

A propos de l'ideologie nazie:

(...) La première fois que ( Toivi Blatt ) a vu des allemands avec leurs casques d'acier et leurs uniformes élégants, il a eu le sentiment qu'ils étaient "mieux". Telle est précisément l'attitude que les allemands voulaient creer parmi ceux qu'ils voulaient opprimer. C'est pour cela, entre autres raisons, que le Dr Mengele apparaissait sur la rampe d'Auschwitz dans un uniforme SS immaculé,avec ses bottes lustrées comme un miroir. Car de même que les allemands voulaient creer une prophétie réalisatrice en laissant croire que ceux qu'ils combattaient étaient inférieurs, en s'habillant et en agissant comme s'ils faisaient partie d'une race de maîtres, ils voulaient forcer leurs ennemis à souscrire à l'idée que les nazis étaient bel et bien leurs supérieurs".
(Auschwitz, les nazis et la solution finale; de Laurence Ress)

Et qu'elle que soit l'échelle à laquelle cette arme répugnante soit utilisée, cela relève toujours autant d'une lacheté incommensurable.

Anonyme a dit…

Moi j'aurais juste une petite question : combien de livres lis-tu en même temps ???

Loulou a dit…

En ce moment 2 parce que j'ai commencé la suite des piliers de la terre, Un monde sans fin de Ken Follett, et il est tellement lourd qu'au bout d'un moment faut que je change ! Bon et après faudra que je me mette à l'élégance du hérisson pour qu'on en parle !

Anonyme a dit…

Respect quand même. Tu me diras j'altère entre un Asimov et des Gaston Lagaffe... Ca le fait aussi non ?
Pour L'Elégance du Hérisson, c'est clair que tu dois le lire et rapido avant que le film ne sorte dans les salles !

Loulou a dit…

Bien sûr que ça le fait !
Bon alors il faut dire aussi que je suis en vacances en ce moment, ça aide... Et j'ai pas mal pris le train aussi ! Tu lis quoi d'Asimov ? Quant au livre, je le lirai de toute façon avant qu'il ne sorte en film, et je tâcherai de ne pas voir la bande annonce !

Anonyme a dit…

Je suis en train de lire Fondation d'Asimov... Ou plutôt j'essaie de trouver du temps pour le lire. En plus j'ai 5 tomes à avaler... Autant dire que Lagaffe est plus rapide à lire mais faut que je tienne le coup !!

Unknown a dit…

Gnagna altère entre Asimov et Lagaffe. Wow !!!
Et moi, tous les matins, je soulève des alternes. Hihihihi. Désolé hein. On est dans une rubrique (hautement) littéraire, c'était trop tentant.

Unknown a dit…

Reine des Lilas, c'est à toi que je m'adresse :
Quand tu parles de lâcheté incommensurable, je suppose que tu fais référence à la puissance des apparences...
Nous usons tous de cette lâcheté, et y sommes tous sensibles. Son incommensurabilité (à répéter dix fois sans faillir - nan mais tu vois les mots que tu me fais écrire) est justement fonction de l'échelle et du but ultime visé.

Le caméléon est lâche, le paon est lâche, Madonna est lâche, et au milieu, nous sommes tous lâches.
Ce qui me révulse dans l'idéologie Nazie, ce n'est pas tant l'utilisation des apparences que l'idéologie elle-même, et pire encore, le fait qu'elle soit une part de l'humanité dont nous sommes tous dépositaires.
Il y a toujours des affreux, et nous les laissons toujours faire...

Amen.

Et si tu ne parlais pas de ça, ben... j'ai l'air bête non ? ;)

Anonyme a dit…

c'est quoi un nain commensurable?

Sinon, ouais je suis d'accord, entièrement d'accord avec toi, c'est effectivement pour ça que ça me fout autant en rogne.
Certains artistes font pourtant des efforts pour faire preuve d'un peu moins de lacheté . Bon et cela dis, je préfère la lacheté de Madonna à celle de Goebbels.

Anonyme a dit…

Moi recemment j'ai lu :
Chaleur et cheminées, pas Irène Dupèrenoel. C'est pas un pseudo de l'auteur par hasard ?

Unknown a dit…

Ben on est d'accord alors madame Lilas.

Je prie l'aimable assistance de bien vouloir m'excuser d'avoir été sérieux. Je vous promets que c'est exceptionnel.